Travaillant quotidiennement sur l’adaptation littorale au changement climatique, je constate que les approches sont en France essentiellement techniques, fondées sur des solutions institutionnelles providentielles qui ne permettent pas de sortir du cadre de réflexion dans lequel elles enferment toute tentative de penser autrement. L’utopie semble avoir déserté ce terrain. Pire, un sentiment de fatalité porté par la théorie de l’effondrement s’empare de ceux qui ne croient plus la magie de la technique pour nous protéger.
Cette proposition de contribution s’inscrit dans la troisième question 3- Quelles dynamiques attendre de l’utopie aujourd’hui ? Elle se présente comme une narration, un pas de côté par rapport à la réalité, en imaginant la société utopienne, celle-là même décrite par Thomas More, confrontée aujourd’hui à la montée du niveau de la mer. Sans avoir la prétention de prolonger le texte de More, cette contribution se veut une parabole mettant en avant des réponses positives telles les solutions fondées avec la nature ou encore le droit des communs.
Parce qu’il est possible de vivre autrement sur le littoral qu’en se réfugiant derrière des digues, nous devons avancer de nouvelles solutions, douces et novatrices. Le recours à la fonction utopique (appliquée ici littéralement à l’avenir de l’Île Utopie) est une manière de se projeter vers un avenir heureux et de mettre en scène des pratiques émergentes pour contribuer à une prise de conscience qu’un changement de paradigme est possible.
Parmi les livres ramenés d’Europe lors de son second voyage de Raphaël Hythloday, les Timée et Critias de Platon retenaient désormais l’attention des Utopiens. Une secte avait vu le jour dans cette île ouverte aux idées nouvelles. Sans prosélytisme, les adorateurs de Clito lisaient inlassablement et devisaient avec qui voulait l’entendre sur les vertus et les fautes de l’Atlantide. Les discussions étaient devenues vives à ce sujet lors des dîners que chaque syphograntie prenait en son hôtel respectif. Personnes ne pouvait éviter ce débat tant les phénomènes qui affectaient l’Île d’Utopie étaient désormais flagrants pour tous.
Cela avait commencé par les inondations du fleuve Anhydre qui menait à Amaurote, la capitale du pays. Les plaines agricoles habituellement providentielles avaient été gâtées par trop d’eau de mer, les récoltes perdues et il n’avait tenu qu’à l’esprit économe des Utopiens d’assurer leur subsistance. Les plages et autres terres basses de l’anse étaient désormais menacées par les flots et les cultivateurs voyaient régulièrement des terres arables emportées par les vagues. L’eau douce venait d’ailleurs à manquer et les températures estivales anormalement hautes nuisaient non seulement aux cultures mais à la vie en général. Tout devenait plus insupportable à faire dans les villes, les jardins des villes – auparavant fierté des habitants – dépérissaient malgré les systèmes complexes d’adduction d’eau, les abattoirs étaient à l’arrêt tandis que tous les débats du sénat tournaient autour de cette nature devenue folle. Il fallait bien se rendre à l’évidence : Utopie la prospère vivait une crise nouvelle que la sagesse des protophilarques ne pouvait calmer.
Les craintes des adorateurs de Clito s’imposèrent définitivement dans la vie publique après qu’une des 54 villes de l’Île d’Utopie, située au bord de l’anse, disparue pour moitié lors d’une nuit fatale où la tempête avait fait rage. Les Utopiens, dans leur grande sagesse, avaient immédiatement déserté les lieux et les familles relogées dans les autres cités de l’île. Hormis la perte de la vue quotidienne sur l’horizon marin, personne ne s’était plaint de ce déplacement forcé par le sort.
Du côté de la mer, s’étendait, par le milieu de l’île entière, une plaine qui passe pour avoir été la plus belle de toutes les plaines et fertile par excellence. Vers le centre de cette plaine, à une distance d’environ cinquante stades, on voyait une montagne qui était partout de médiocre altitude. Sur cette montagne habitait un de ces hommes qui, à l’origine, étaient, en ce pays, nés de la terre. Il s’appelait Événor et vivait avec une femme du nom de Leucippe. Ils engendrèrent une fille unique, Clito, qui venait d’atteindre l’âge nubile, quand son père et sa mère moururent. Poséidon, s’en étant épris, s’unit à elle et fortifia la colline où elle demeurait, en en découpant le pourtour par des enceintes faites alternativement de mer et de terre, les plus grandes enveloppant les plus petites. Il en traça deux de terre et trois de mer et les arrondit en partant du milieu de l’île…
Les Utopies n’étaient que peu impressionnés par ce dieu car en religion comme en tout ils adaptaient un pragmatisme absolu. Il n’en allait pas de même pour Clito qui incarnait la matrice de l’île et pour laquelle le dieu avait entrepris de vastes travaux de génie civil qui rappelait ceux de Utopus, le premier roi de l’île, lorsque ce dernier décida de couper l’isthme de quinze mille pas qui la joignait au continent de manière à isoler Utopie.
Mais dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre et des inondations extraordinaires, et, dans l’espace d’un seul jour et d’une seule nuit néfastes, tout ce que vous aviez de combattants fut englouti d’un seul coup dans la terre, et l’île Atlantide, s’étant abîmée dans la mer, disparut de même. Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, cette mer-là est impraticable et inexplorable, la navigation étant gênée par les bas-fonds vaseux que l’île a formés en s’affaissant.
Ainsi donc avait disparu l’Atlantique. Les utopiens, même s’ils ne se conduisaient par avec l’indécente richesse et l’orgueil de dominer qui avait conduit Zeus à châtier les Atlantes, ne pouvaient s’empêcher de faire le parallèle entre les évènements lointains de l’Atlantide et la nature maritime qui leur était désormais devenue hostile. Leur connaissance précise du cours des astres et des mouvements des corps célestes, leurs prédictions fondées sur des signes confirmés par une longue expérience comme la pluie, le vent et les autres révolutions de l’air, leur avaient permis de former des conjectures sur le flux de la mer et la température de l’air qui les avaient convaincus que les phénomènes qu’ils vivaient allaient s’amplifier et que l’Île d’Utopie courait un grand danger. Habitués à établir des colonies, les Utopiens n’étaient que peu attachés à la terre mais il s’agissait de la mère patrie, de là ou tout était partie. Voilà ce que symbolisait la nouvelle adoration à Clito comme déesse mère d’une terre vouée à la disparition.
Rappelons que le fondement de la société utopienne repose sur le principe de la possession commune : Pour anéantir jusqu’à l’idée de la propriété individuelle et absolue, ils changent de maison tous les dix ans, et tirent au sort celle qui doit leur tomber en partage… Et comme l’a rapporté Raphaël Hythloday à Thomas More, là où l’on ne possède rien en propre, tout le monde s’occupe sérieusement de la chose publique, parce que le bien particulier se confond réellement avec le bien général. Et voilà ce qu’il arriva.
La possibilité de la fin de l’île, à l’instar de l’Atlantide, n’avait pas plongé la population dans la sidération comme il aurait pu ou en de vains débats sur la réalité des conjectures. Elles étaient prises pour ce qui devait : une alarme permettant une prompte réaction. La vertu des habitants de l’île était de vivre selon la nature. Cette même nature les invitait à s’entraider et à partager en commun le joyeux festin de la vie… Même lorsque celui-ci tourne au cauchemar.
La prise de la première cité par les flots avait sonné comme un avertissement. Il était demandé aux cultivateurs d’observer chaque semaine l’état des rivages et les rapports qui arrivaient aux députés d’Amaurote sonnaient l’alarme nationale : l’île d’Utopie, arrondie en un demi-cercle de cinq cents miles de tour, présentait des cornes fermant l’immense bassin intérieur. Or, les récifs d’extrémité avaient cédé aux coups de la houle et la fureur des vents entrait maintenant au point de troubler cette mer intérieure et d’attaquer la partie concave de l’île, celle-là même où s’étaient développés les ports. Une grande partie des cinquante-quatre magnifiques villes de l’île y avait d’ailleurs été édifiée. Malgré le caractère générique de leur plan, il fallait bien reconnaître que le littoral avait été plus attractif que la terre.
On s’aperçut bien vite que d’autres cités étaient menacées. L’entrée du golfe était désormais béante, et le fort bâti en son milieu menaçait ruine au point que la garnison avait dû l’adonner. Toute la baie était désormais menacée. Ces habitants insulaires auraient dû être effrayés par tant de dangers et d’autres peuples du monde auraient certainement sombré dans la négation du risque ou, pire, dans une attente de l’apocalypse. Il n’en fut rien chez les Utopiens.
Au fur et à mesure que les vifs débats croisaient les phénomènes à venir et le mythe de l’Atlantide, les esprits s’éclaircirent de la manière qui suit. Tous remarquaient que la prétention des Atlantes dans les grands travaux qu’ils avaient engagées les avaient menés en partie à leur perte. Outre les douves et remparts qui protégeaient le palais des rois, les Atlantes avait creusé un canal important, élevé des enceintes de terre pour séparer celles d’eau de mer, creusé des bassins couverts d’un toit par le roc même. Ils revêtirent d’airain, en guise d’enduit, tout le pourtour du mur qui entourait l’enceinte la plus extérieure ; d’étain fondu celui de l’enceinte intérieure, et celle qui entourait l’acropole elle-même d’orichalque aux reflets de feu. Alors que des voix s’élevaient chez les Utopies pour construire un grand mur changé de séparer les terres les plus basses de l’eau de mer, d’autres, plus nombreuses et plus sages, avaient conclu à l’inutilité de l’entreprise. Pour un peuple qui avait fait vertu de vivre selon la nature, l’action paraissait justement contre-nature.
Ce furent les adorateurs de Clito qui les premiers, et de manière assez paradoxale, proposèrent l’abandon de Clito. Cela revenait à dire qu’il fallait quitter l’Île d’Utopie pour que la communauté puisse prospérer ailleurs, sur des terres moins soumises aux risques. En réaction à cette proposition radicale, un débat mobilisa toute cette société si parfaitement organisée. Tous y participèrent, citadins, paysans, hommes, femmes et enfants. Chose étonnante à nos yeux, les débats n’eurent pas lieu dans les hôtels mais dans les jardins des différents quartiers des villes de manière à ce que les esprits soient tournés en direction de la nature. Le déménagement des 53 citées restantes vers les colonies de l’île situées sur le continent posait d’autant moins de question que le principe de la possession commune rendait aisé l’abandon des maisons et le génie des Utopiens n’était pas avare de solutions. Le prince, qui était nommé par les habitants pour sa vertu, ne prit même pas la peine de faire les comptes des stocks d’or du pays. Non, il comprit que les aspirations que le peuple avait exprimées envers la nature devaient être respectées et que le grand déplacement, s’il n’était pas exclu, n’était pas la solution première. Car la question principale qui se posait était de comprendre comment préserver ce à quoi tenaient vraiment les utopiens.
Comme le danger était grand, il était indispensable que tous les esprits se mettent au travail. Désormais que chaque parole serait entendue de manière à ce que tous les esprits puissent contribuer à la recherche de solutions. Un moment de parole et d’écoute avait été instauré quotidiennement et un système savant de retranscription avait été mis en place et chaque jour les idées nouvelles de la veille arrivaient le lendemain en débat au sénat.
C’était toute la terre qui bientôt serait invivable. Voilà Les échos qui arrivaient des autres nations. Tous les peuples de la terre se lamentaient, nostalgiques d’arcadie climatique n’ayant plus cours. L’accumulation des effets provoquait des emballements et des ruptures dans le cours des choses et la non-linéarité des phénomènes désorientait tout le monde. Il fallait accepter la perte de ce qui existe et même abandonner tout espoir d’un retour en arrière.
Parfois les solutions proviennent de là où on ne l’attend pas. Un passe-temps courant sur l’île consistait à recueillir des perles sur le bord de la mer. Sans aller à la recherche de ces objets rares, les Utopiens aimaient à polir ceux que le hasard leur présentait, afin d’en parer les petits enfants. Or, il s’avéra qu’un matin, un groupe de femmes qui arpentait le littoral fut attiré par la manière dont des coraux s’étaient disposés, non comme à leur manière habituelle mais face aux vagues de manière à leur donner moins de prise. Cette nouvelle forme constituée par les squelettes de minuscules organismes coralliens promettait plus de résistance que la roche solide. Instruites comme elles l’étaient des choses de la nature, ces femmes en parlèrent autour d’elles et leur découverte fut vite repérée, mise en perspective des résultats potentiels.
Le naturel pragmatique de ce peuple le poussait à l’expérimentation et à l’évaluation de toute chose entreprise. Ces mêmes femmes furent donc priées de dupliquer les coraux. On les voyait à marée basse, de l’eau jusqu’à la taille et parfois plus, tenter de faire prospérer cette nouvelle terre. Elles y mirent tant de soin qu’elles découvrirent la manière de faire croître rapidement ces animaux en restructurant délicatement les massifs coralliens et en plantant des herbiers dont ils semblaient particulièrement apprécier la présence. La réussite fut telle que la forme même de l’île se transforma progressivement. Tandis que certaines parties de l’île devenaient inhabitables, d’autres s’adaptaient à la montée des eaux. L’art commun à tous les Utopiens, hommes et femmes, qu’était l’agriculture s’était mué en la culture des choses de la mer. Une attention toute particulière était maintenant portée aux herbiers marins qui non seulement atténuaient la houle mais semblaient aussi être pour quelque chose dans la croissance des coraux et même dans la pureté de l’air qui était respiré.
D’autres constats avaient été faits sur la terre ferme. Il avait été remarqué que les forêts, lorsqu’elles étaient en bonne santé, apportaient de la fraîcheur aux citées et retenaient les terres lors des pluies torrentielles qui entrecoupaient les épisodes de sécheresse. Le peuple qui était employé autrefois à déraciner les forêts mal situées pour la commodité du transport, était désormais employé a en planter de nouvelles près de la mer, des fleuves ou des villes. Il avait aussi été remarqué que les fleuves provoquaient à leur tour des inondations qui venaient concurrencées celles de la mer. De plus, ils charriaient jusqu’à la mer des immondices produites par l’industrie des hommes, par les abattoirs et autres tanneries, et que cela mutilait inutilement les fonds marins. La continuité de l’eau dévalant en torrents le sommet des montagnes et des rivières jusqu’aux fonds marins était devenue une évidence dans l’esprit des Utopiens et ils prirent soin de les nettoyer de toute trace de leur industrie. Les arbres croissaient avantageusement et quelque chose commençait à changer dans l’esprit des habitants de l’île.
Les corallières qui passaient leur temps à se relayer dans l’eau avaient pris l’habitude de voir la terre depuis la mer de manière à ce que l’eau devienne le lieu depuis lequel on pouvait penser la terre. Peu à peu prit forme une conscience du continent liquide par un renversement de la pensée. Contempler l’univers depuis l’élément liquide et louer l’eau comme la grande merveille de la création, était devenu un culte païen. D’autre part, la secte de Clito avait disparu, ayant rempli sur rôle de transition.
Les utopiens ne s’en étaient pas arrêtés là. Ils savaient que la réponse à une combinaison de phénomènes était une combinaison de solutions. Dans leur sagesse, ils étaient même persuadés que les effets de bord de chacune de leur solution, le caractère évolutif même de celles-ci ou encore les combinaisons inopinées étaient leur meilleure défense.
Finalement, les changements qui s’étaient imposés à eux avaient été une chance. Depuis que l’histoire de l’île était connue, depuis que les premiers égyptiens avaient foulé ce sol, la société utopienne n’avait cessé d’évoluer au gré de ses besoins. Une fois de plus, elle s’était adaptée, acceptant que son milieu de vie se modifie tout en tirant du sort le meilleur parti.
Mais toutes ces actions n’étaient qu’un début par lequel la prise de conscience avait eu lieu. La passion des utopiens pour leurs jardins s’était étendue désormais à toutes les choses de la nature. Ils comprenaient désormais mieux les mystères de la mer, savaient en décrire chaque plante et surtout chaque phénomène : le vent, les courants et les vagues, la couleur de l’eau ou encore la répartition des espèces animales comme végétales. Ils en étaient arrivés à un tel niveau de compréhension que leur système politique leur sembla tout d’un coup fort archaïque.
Comment pouvait-on gouverner sans prendre en compte la plus grande part du monde qui n’est pas humaine ? Il fallait bien donner une voix aux animaux, aux plantes mais aussi à l’air, aux vents et aux courants marins. Il fallait donc donner nous seulement une voix délibérative mais aussi des droits aux éléments. Ces droits furent appelés les droits premiers au sens des choses premières apparues avant l’humanité. Il était entendu que ces choses survivraient à l’extinction des hommes comme le destin de l’Atlantide l’avait montré. De l’avis de tous, il était inutile de donner une voix à une chose dénuée de droit. La première étape de cette transformation fut donc de conférer des droits à ce qui est non humain et en particulier d’octroyer des droits concurrents à ceux des hommes.
Le plus facile fut de commencer par les animaux auxquels on conféra des droits respectueux de leur dignité. Puis vint le cas des plantes. On traitait indistinctement les animaux et les plantes des montagnes, des plaines et des mers. Par leur industrie, les hommes avaient pu molester la nature et s’en répétaient désormais. Le cas des éléments fut plus difficile à traiter car la vie ne les habitait pas. Certains s’insurgèrent contre des droits accordés à des choses inanimés mais l’idée s’imposa que toutes les choses au monde sont liées. L’idée que les droits soient partagés au monde parue bonne et le vent, les roches, les courants et des centaines d’autres choses reçurent des droits solides.
Tous ces débats avaient eu lieu dans les jardins des villes, dans les forêts et sur les rivages. Rien ne valait la présence des éléments pour les comprendre au mieux. Il en aurait été bien différemment si les hommes s’étaient limités à leurs hôtels et palais. Tout en devisant, ils interrogeaient la nature autour d’eux. Elle était source de tant d’invention que son observation suffisait bien souvent. Il fut choisi parmi les citoyens les plus probes mais aussi les plus observateurs pour représenter chacun des éléments, animés ou non, devant le sénat. Cette assemblée comprenait dès lors plus de représentants de la nature que de représentants des hommes de manière à ce que les décisions soient toujours prises en faveur du bien commun.
Si le salut ou la perte d’un empire dépend des mœurs de ceux qui en ont l’administration, on peut dire que la société utopienne s’était sauvée d’elle-même. Cet exemple pourrait utilement servir à d’autres peuples. Je le souhaite et l’espère.
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« Certaines îles du Pacifique résistent au changement climatique – Sciences et Avenir », https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/certaines-iles-du-pacifique-resistent-au-changement-climatique_135556, 16 juillet 2019, consulté le 29 août 2019.